1. Historique de la création de « Qui s’exprime de la question Qui? »
« Qui s’exprime dans la question Qui ? » est une Méthode d’analyse du langage et une Thérapie philosophique du désir, qui prend en compte l’ensemble des stades qui contribuent au développement psychique chez l’être humain. Ces principaux stades sont : le stade prégénital, le stade du miroir, puis le stade génital etc. L’analyse dialogique et éthique de la valeur tient compte du désir et de l’équilibre libidinal tel que présenté dans la thèse de Freud dans sa théorie de la sexualité humaine. « Qui s’exprime dans la question Qui ? » est une méthode qui permet à l’individu, de repasser par l’ensemble des stades du développement humain. La révision des stades du développement contribue à abaisser le taux d’angoisse et de stress de l’individu, que l’adaptation et la socialisation confrontent aux multiples exigences de la vie en société.
« Qui s‘exprime dans la question Qui ? » est le résultat d’une recherche de vingt-cinq années de réflexion, d’étude, de suivi thérapeutique, puis de pratique régulière pour sa conception, sa construction et son expérimentation. L’ensemble de la structure dynamique de cette méthode, en tant que modèle du fonctionnement psychique de l’esprit humain, a été vérifié théoriquement, d’abord par moi-même, ensuite par les philosophes tels que M. François Latraverse, Professeur de sémantique et de sémiotique au Département de Philosophie de l’UQAM, ensuite par M. Jean-Claude Meunier, dans les cours de philosophie du langage, de systèmes dynamiques et d’histoire du concept à l’UQAM.
Mais c’est d’abord M. Georges Leroux, professeur de philosophie à l’UQAM, qui m’a indiqué l’utilité que pourrait avoir « Qui s’exprime dans la question Qui ? » pour l’enseignement de l’Éthique et de la morale au secondaire. Sous son conseil, j’ai présenté « Qui s’exprime dans la question Qui ? » à Mme Marie-France Daniel aux Sciences de l’Éducation de l’Université de Montréal en 2002. Madame Daniel a donc pu prendre connaissance de la valeur de cette méthode avant même sa publication.
Madame Carmen Parent, Directrice des Études Supérieures aux Sciences de l’Éducation, a reçu une version de « Qui s’exprime dans la question Qui ? » dès sa publication en 2003. Depuis la remise de mon Mémoire de Maîtrise en Philosophie en juin dernier, j’ai réalisé une adaptation, puis une déconstruction de la première semaine de travail du Cahier d’exercice initial, sous la forme d’un Cahier d’Exercice du Maître et de l’Élève, que j’ai présenté à Madame Parent dans le cadre d’un « futur » Projet de Doctorat, dont une partie serait réalisée conjointement avec les Sciences de l’Éducation et le Département de Psychologie de l’UQAM. Car « Qui s’exprime dans la Question Qui » est un moyen de mesure de l’état psychique et émotionnel des élèves, à l’aide duquel les psychologues et psychanalystes de l’UQAM pourront suivre les étudiants dont l’état le requiert une attention particulière, afin de pouvoir leur venir en aide au besoin.
Mais la méthode « Qui s’exprime dans la question Qui ? » constitue d’abord et avant toute possibilité d’intervention extérieure, une aide psychologique, morale et éthique directe aux élèves, pouvant être réalisée dans le cadre du Projet Éducatif en lui-même. « Qui s’exprime dans la question Qui ? » est donc un Thérapie Sociale en vue de venir en aide aux élèves en difficultés affectives et morales et éthiques dans leur vie quotidienne.
« Qui s’exprime dans la question Qui ? » est un complément à l’enseignement moral et éthique pour les Éducateurs, tout en étant un moyen efficace d’acquisition des compétences morales et éthiques, essentielles à la vie des individus vivant en société. L’acquisition de compétences morales et éthiques est nécessaire à tout individu qui doit apprendre à se reconnaître comme agent responsable de ses décisions essentielles, et pour que puissent être conçus, développés et réalisés les nombreux projets, devant constituer l’ensemble de son projet de vie propre. Le terme d’agent est ici utilisé dans le sens d’individu apte à se gouverner lui-même par l’examen, puis l’analyse de propositions morales, dont la mémorisation rendront de telles propositions, disponibles pour la prise de décision éventuelle avant l’action. Dans un deuxième temps, devenir agent consiste à développer des habiletés dialogiques et éthiques qui habiliteront l’individu à percevoir de façon juste les situations d’interactions humaines, à réagir, puis à agir adéquatement. Car nous ne pouvons effectuer des actions justes que si nous percevons de façon juste.
Les pensées morales, dont on trouve le sens pour soi et que l’on analyse ensuite à l’aide d’une éthique dialogique, permettent d’abord de se reconnaître comme agent de ses pensées, de ses désirs, de ses décisions puis de ses actions. La synthèse du sens, puis l’analyse écrite de pensées morales, contribue au développement de l’aptitude à exercer une forme de gouvernement politique sur soi. Cette activité de synthèse du sens, puis d’analyse dialogique et éthique du langage est un moyen de formation de l’esprit. Cette activité procure un cadre pour l’apprentissage de l’intelligence et l’exercice de la raison. La saisie du sens, jointe à la pratique de la discrimination juste, est essentielle au développement de la volonté, dont l’exercice répété est nécessaire à la poursuite des projets rationnels qui formeront le projet de vie propre. La saisie du sens, de même que l’analyse dialogique éthique de pensées morales comme prémices de base sont donc les fondements nécessaires à la perception juste, à la discrimination juste, à la volition juste, à la direction juste, puis à l’action juste.
1.1 L’identité idem.
L’exercice de l’intelligence et le développement de la volonté à l’aide de prémices morales analysées sémantiquement et éthiquement, sont nécessaires à la construction du gouvernement moral interne de l’individu rationnel. L’analyse dialogique éthique des relations situationnelles humaines, permet à l’individu d’acquérir des moyens dialogiques éthiques qui le rendront apte à devenir agent rationnel d’actions intégrées dans un projet plus vaste, parce que plus signifiant. La capacité de se reconnaître comme exerçant volontairement et régulièrement un jugement sémantique et discriminatif sur ses pensées et ses désirs, puis d’effectuer consciemment et avec succès un certain type d’actions constructives et efficaces dans le temps, constitue ce que Paul Ricœur appelle l’identité idem d’un individu rationnel. C'est ce qui nous permet de dire que l’identité idem est cette capacité que l’on observe chez un individu, d’identifier, puis d’utiliser à bon escient, ce qui dans son apprentissage et dans son expérience, constitue des signifiants essentiels, par lesquels il se reconnaît et continuera à se reconnaître dans le temps, tel qu’il est en lui-même, pour lui-même et pour les autres.
Le développement de l’identité idem est nécessaire à la construction de la structure verticale de l’être. Cette identité se construit par un ensemble de croyances sur soi, sur les autres, puis sur le monde dans le temps ; celle-ci constitue la possibilité même pour l’individu, de faire retour sur soi, afin d’appliquer son intelligence et son jugement à des fins délibératives et rationnelles, pour qu’il devienne apte à la prise de décision morale pour lui-même d’abord, puis éthique avec les autres ensuite. Le développement de la capacité délibérative est donc essentielle à la construction de l’identité idem d’un individu, car c’est par elle que se développe la possibilité de se reconnaître comme identique à soi-même à travers l’ensemble de ses pensées, de ses croyances, de ses décisions, puis de ses actions, tout au long du déploiement ses projets propres dans le temps. Le développement de l’identité idem est donc une condition essentielle et nécessaire à la possibilité de l’investissement de l’individu comme sujet. Nous pourrions donc affirmer que la formation de l’identité idem est une condition préalable et nécessaire à la conception, à la mise en application, puis à la réussite des projets, dont l’ensemble formera éventuellement le projet de vie particulier de chacun des individus vivant en société.
1.2 L’identité ipse.
Mais l’individu vivant en société doit également développer une autre forme d’identité pour pouvoir entrer en relation, et même éventuellement en négociation avec d’autres individus avec lesquels il devra partager un espace commun, puis des intérêts complémentaires, mais quelquefois opposés ou contradictoires avec les siens propres. Cette seconde forme d’identité est ce que Paul Ricœur appelle l’identité Ipse. L’identité ipse est l’aptitude qui permet à l’individu de sortir de lui-même pour pouvoir aller vers l’autre. Le développement de l’identité ipse est ce qui permet à l’individu de se décentrer de lui-même pour pouvoir se mettre à la place de l’autre comme un semblable. Le développement de l’identité ipse permet donc de réaliser les domaines de la vie qui requièrent de la collaboration. Mais la vie en société nécessite également la connaissance de moyens dialogiques et éthiques efficaces, grâce auxquels il sera possible d’établir de nombreux types de relations, nécessaires à la réalisation dans une praxis, des nombreux aspects de son projet de vie. L’individu qui ne possède que la volonté et la puissance délibérative pour appliquer ses prémices morales à l’action est inapte à réaliser ses projets une fois conçus. Car s’il lui est possible de concevoir des projets pouvant être réalisés, il lui est également nécessaire de concevoir, puis de construire des liens par lesquels ses projets pourront parvenir à la maturité nécessaire pour pouvoir être réalisés.
Le développement de l’identité ipse est donc nécessaire à la réalisation du double aspect de coopération, puis de négociation, que l’on retrouve dans les relations dialogiques et éthiques, pour le développement des aptitudes relationnelles, nécessaires à la réalisation des projets propres. Mais l’aptitude à la coopération et à la négociation nécessite un modèle éthique de pensée réflexive, qui une fois intériorisé, puisse fournir à l’individu, une règle qui lui permette d’examiner pour lui-même ses propres signifiants de la pensée, lesquels identifiés, classifiés et rassemblés permettront l’élaboration du concept de soi (identité idem), pour la réalisation de l’ensemble de ses projets (identité ipse) dans la communauté.
1.3 « Qui s’exprime dans la question Qui? »
« Qui s’exprime dans la question Qui ? » est une pratique de démarche réflexive qui se veut à la fois objective et personnelle, pour permettre à chaque individu, de penser librement et de façon privée, tout en rassemblant ses principaux signifiants de la pensée propre, conçus comme des chemins et des directions de la pensée, tout au long desquelles s’organise la construction progressive du concept de soi, et autour duquel est mis en évidence les domaines dans lesquels pourront être réalisés les différents projets de son plan de vie propre. C’est le développement de la conscience du soi personnel, qui donne lieu à la prise de conscience de l’existence d’un soi collectif plus vaste, incluant les multiples réalisations de la vie personnelle, professionnelle, familiale et sociale, à l’intérieur d’un tout plus vaste. C’est le développement des multiples modalités de la conscience de soi puis de l’autre, qui ouvre vers la compréhension de l’ensemble.
C’est l’élargissement de la conscience du soi individuel vers l’autre, puis vers un soi collectif plus vaste, qui permet d’aller au-delà de la valeur morale volitive de l’individu, vers la une éthique dialogique qui permet de concevoir l’autre, d’abord comme autre dans son imaginaire, puis en tant qu’autre égal ou inégal, essentiel ou inessentiel, mais dont l’égalité ou l’inégalité, l’essentialité ou l’inessentialité pour chacun, sera connue et reconnue de tous. C’est donc par une connaissance partagée des multiples modalités dialogiques et éthiques, présentes dans toute expérience humaine, qu’une conception laïque de la vie en société peut devenir réalisable. C’est par la reconnaissance des différentes modalités de la dualité entre soi et l’autre (qui sont pour nous tous, le lot de notre existence humaine), que chacun peut reconnaître qu’il existe du mouvement dans les relations humaines. C’est en identifiant les relations dialogiques éthiques, nécessaires à la pensée de l’autre, puis à la vie avec l’autre comme semblable et identique en possibilités d’action, que le principe d’identité ipse s’appliquera à tous en tant que lien fondamental du tissus social dans la société laïque future.
1.4 La relation maître-élève.
Dans la perspective de la relation maître-élève, si éduquer c’est libérer, alors il devient nécessaire pour les maîtres, de développer de nouvelles compétences relationnelles avec leurs élèves. Car le développement des compétences relationnelles est nécessaire à la formation d’individus devant s’adapter à une société en constants changements. Il est donc possible d’affirmer que c’est afin de venir en aide aux enseignants dans leur tâche éducative et civilisatrice, puis aux élèves dans la conceptualisation et dans l’élaboration des compétences relationnelles, puis de l’élaboration des projets qui contribueront à la construction, au maintien, puis à la réalisation de leurs idéaux, que la méthode d’analyse du langage « Qui s’exprime dans la question Qui ? » peut être considérée comme un complément à la tâche d’enseignement. « Qui s’exprime dans la question Qui? » peut donc être considérée comme une contribution intermédiaire entre le savoir philosophique et son application à la tâche d’enseignement.
« Qui s’exprime dans la question Qui ? » peut être considéré comme une Thérapie Philosophique pouvant être utilisée comme moyen de prévention sociale de la dépression, puis des difficultés affectives et relationnelles que vivent un grand nombre d’enfants, tant à l’école, que dans leur vie personnelle, familiale et privée. C’est en tenant compte des dimensions morales et éthiques de la vie scolaire des Maîtres et des Élèves, à partir des considérations théoriques que je tenterai d’exposer, que présente « Qui s’exprime dans la question Qui ? » peut être considéré comme complément à la formation théorique et comme interface entre la connaissance et les compétences en éthique que vise à faire acquérir le nouveau Programme d’Éthique et de Culture Religieuse, à titre d’apprentissage à l’application de la morale et de l’éthique dans la vie individuelle et sociale des individus.
2. L’humanisme.
L’humanisme regroupe des penseurs de différents horizons autour de l’idée centrale selon laquelle « l’être humain constitue la valeur suprême de toute chose ». Les humanistes considèrent que la condition humaine doit être placée au-dessus de tout. Car « la liberté de disposer de sa propre vie et de se réaliser pleinement » doit être considérée comme étant ce qui est le plus important. C’est la promotion de la liberté qui est au cœur de la doctrine humaniste. C’est dans cette perspective humaniste que la doctrine philosophique se double d’un projet politique dont le but ultime est de libérer l’individu des nombreuses servitudes qui l’ont aliéné et l’ont fait souffrir tout au long de l’histoire, tels l’esclavage, l’ignorance, la religion, le grand capital etc.
Une des raisons pour lesquelles la religion a perdu son caractère contraignant, est sans doute dû au développement de la psychologie humaniste, qui a permis de faire l’expérience d’une nouvelle manière de vivre avec soi-même et avec l’autre. La psychologie humaniste a énoncé les règles d’une forme d’attention à soi-même qui fait appel à l’interrogation sur son besoin, plutôt que de ne partir que règles uniquement dictées de l’extérieur de façon autoritaire. L’ajout de l’interrogation sur son besoin, et de l’éducation à l’attention à l’expérience aux principes moraux de la religion, a transformé notre manière de percevoir les situations, puis de les solutionner.
Les psychologues des années 50 et 60 ont été attirés par la notion de liberté, car cela leur permettait de s’opposer au déterminisme des pulsions et du comportement, défendue par les deux perspectives dominantes de l’époque, la psychanalyse et le behaviorisme. Les humanistes refusent l’idée que l’humain ne soit mû que par des pulsions ou des stimuli, mais considèrent au contraire qu’il est un être libre et conscient de ses choix. Les partisans de l’humanisme se sont opposés à l’idée que l’humain est un être programmé et sans maîtrise de son destin. L’humanisme est donc la nouvelle voie entre la psychanalyse et le behaviorisme. Cette nouvelle voie qu’est l’humanisme a, par la suite, donné naissance à de nombreuses théories, dont on peut dire qu’elles s’intéressent à l’expérience humaine.
Le mouvement humaniste en psychologie fut fondé par Carl Rogers. Ce mouvement est né d’une réaction à l’éducation répressive qui prévalait à l’époque, au traitement institutionnalisé, aux mentalités puis aux besoins et aux objectifs trop partiaux de ceux qui les dictaient. C’est après avoir découvert l’erreur de son orientation religieuse que Rogers fit des études en psychologie. Et c’est à cause de la découverte du libéralisme de cette institution, suite à sa participation au Congrès Mondial de la Fédération des Étudiants chrétiens en Chine en 1922, que Rogers entreprit une démarche de développement personnel. Durant cette démarche, il se libéra d’un système de contraintes, dont il découvrit progressivement la pression étouffante, l’artifice, la gratuité et la nocivité pour l’épanouissement de la personne, pour l’amour et pour la créativité. C’est que, sans le savoir, il s’insérait à ce moment-là dans un courant d’idée qu’alimentait un groupe de penseurs tel que « Bergson avec sa conception du moi profond vivifié par la durée créatrice et l’élan vital, capable de renverser l’obstacle des structures figées ou des sociétés closes… ». Puis il y eut également Moreno qui, à cette époque, cherchait à ruiner ce qui était conservé par la culture, pour que puisse s’épanouir la spontanéité personnelle.
Les motivations de Carl Rogers étaient très fortes, car il avait remis en question l’éducation morale rigide qu’il avait reçue, alors que le système parental du temps confinait à une atmosphère de symbiose affective, à l’intérieur de laquelle les moindres actes de sa vie étaient contrôlés, et où la culpabilité morale était associée à toute initiative. C’est à 24 ans que Rogers conçoit son autonomie nouvelle en devenant psychologue. Il prend alors pour objectif, de développer l’autonomie de tout être. Au début, le « counseling » n’est pas une méthode, bien qu’il y ait des techniques et qu’une formation soit recommandée. Mais c’est d’abord une orientation de pensée, puis une théorie de la relation aidant-aidé/e.
Le mot « counseling » a d'abord été utilisé par Carl Rogers en tant que stratégie visant à réduire au silence les psychiatres qui refusaient aux psychologues la pratique de la psychothérapie. En modifiant simplement le nom de l'activité, Carl Rogers permettait aux praticiens de continuer leur travail sans aucun changement dans leur situation professionnelle et sans aucun inconvénient pour leurs clients. « Aux États-Unis, la ferme campagne menée par Carl Rogers a eu pour résultat la création d'une profession d'aide, dont les praticiens sont issus d'un large éventail de disciplines, où ni la médecine ni la psychologie ne font la loi. »
C’est pour aider le plus grand nombre de personnes possible que Carl Rogers a instauré le « counseling. Rogers avait découvert que les gens qui n’étaient pas assez malades pour être traités en institution avaient également besoin de rencontrer quelqu’un afin de discuter de leurs problèmes. Pour la psychologie humaniste, la relation d’aide est fondée sur le maintient de l’espoir, afin que cette pratique puisse être utilisée par tous ceux et celles qui sont aux prises avec des difficultés de la vie, mais dont la perte de soi n’est pas encore devenue assez grave, pour requérir les soins d’une thérapie à long terme. La relation d’aide du modèle humaniste n’a donc pas pour but de traiter des problèmes graves de pertes de contact avec soi, mais des problèmes reliés à la vie en société.
2.1 Rendre possible l’auto actualisation et l’estime de soi
Le but premier de la psychologie humaniste est thérapeutique. Son travail consiste à utiliser l’introspection et l’empathie de manière à rendre possible le développement de l’auto actualisation et de l’estime de soi des aidés. Un autre but de la psychologie humaniste est de donner une signification plus claire à l’expérience. La capacité de décrire son expérience peut se raffiner avec le temps et l’exercice. Parvenir à mieux décrire les multiples facettes de l’expérience personnelle, constitue un autre objectif de la thérapie humaniste. L’intervention humaniste a pour but d’aider les aidé/es à mieux vivre. La psychologie humaniste s’intéresse à la personne, mais non à la description objective et scientifique de son mal, bien que la contribution à la connaissance scientifique ne soit pas sans intérêt. Mais ce n’est pas le but premier des humanistes. Les objectifs de ces derniers sont bien différents de ceux des béhavioristes et des psychanalystes. Plutôt que de chercher à dénouer les conflits intra-psychiques des aidé/es, les humanistes tentent de favoriser leur auto actualisation, de même que l’estime d’eux-mêmes. Car ils croient que pour guérir, l’individu doit prendre conscience de son potentiel, ainsi que de sa véritable nature.
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18.10 | 03:04
Cécile Raymond à l'UQAM
23.06 | 05:44
نخونده میدونم سرشار از حسی نابه
30.01 | 14:35
L’esprit humain doit se doter des moyens de connaissance pour assurer son propre développement, puis celui de la planète.
La maladie d’Alzeimer est la conséquence d’en esprit qui a cessé de se develo
13.12 | 17:49
Merci beaucoup, j’apprecie Votre commentaire et l’interest continuer...
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Paroles et musique: Antonio Varano
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Paroles et musique: Antonio Varano
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Titre: Les dimensions philosophiques de la relation d'aide
Une psychanalyse de la relation au savoir inconscient
(Mémoire de maîtrise en philosophie de Cécile Raymond à l'UQAM, 2005
Auteure: Cécile Raymond
Publié aux éditions Les Presses académiques francophones PAF
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Titre: Qui s'exprime dans la question qui?
Cahier d'Éthique du Maître no 1.
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Qui s'eprime dans la question Qui?
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